Pourquoi les snacks sucrés ou salés sont-ils nos compagnons de pause préférés (avec un zoom sur la psychologie de la gourmandise)

Les encas, qu’ils soient salés ou sucrés, sont bien plus que de simples aliments consommés entre deux repas. Ils occupent une place plus importante dans notre quotidien et remplissent des fonctions bien plus larges que la simple gestion de la faim. Leur consommation influence notre humeur, notre énergie et peut même jouer sur nos interactions sociales. Derrière ce geste anodin de “grignoter” se cachent des mécanismes psychologiques et biologiques, qui expliquent pourquoi nous nous tournons vers certains types de snack à certains moments de la journée.

Encas sucrés : une source de réconfort et de motivation

Les snacks sucrés (chocolats, biscuits ou bonbons) sont souvent associés à une sensation de plaisir et de détente immédiate. Consommer des snacks sucrés stimulent la libération de la dopamine, le neurotransmetteur du bien-être, créant ainsi une impression de réconfort et de récompense. Les encas sucrés peuvent agir comme des petits stimulants cognitifs.

De nombreuses études confirment cet effet positif. Par exemple, la consommation de chocolat noir a été liée à une amélioration de l’attentin et de la vigilance. Ainsi, lorsque l’on traverse une période de fatigue intellectuelle, ou besoin d’un coup de pouce avant une réunion, les encas sucrés peuvent aussi agir comme des petits stimulants cognitifs.

De plus, une recherche a montré que le goût sucré pouvait augmenter les comportements sociaux comme l’entraide. Le sucre pourrait en effet, activer des zones cérébrales associées à la prise de décision sociale. Autrement dit, manger un carré de chocolat pourrait d’une part améliorer notre concentration, et d’ autre nous rendre plus ouverts et bienveillants envers les
autres.

Encas salés : une réponse au stress et à la fatigue

Si le sucre est synonyme de réconfort, le sel joue un autre rôle. Généralement, les aliments salés comme les chips, les biscuits salés ou les sandwichs rapides, sont souvent consommés en réaction au stress ou à une baisse d’énergie. Le sel stimule certaines régions du cerveau liées à la récompense, et peut réduire la perception du stress dans certains cas.

Cependant cette consommation répétée n’est pas sans conséquence. Une étude a mis en évidence une corrélation entre la consommation fréquente de snacks salés et une augmentation des symptômes de dépression, de stress et d’anxiété. Ces encas deviennent alors une sorte de mécanisme d’adaptation émotionnelle : au lieu de traiter le stress à sa source, on le compense par un apport gustatif intense et immédiat.

Les encas sains : booster la productivité et maintenir l’énergie

Au-delà des snacks traditionnels sucrés ou salés, une troisième catégorie se distingue : celle des encas sains. Fruits frais, fruits secs, noix, yaourts nature ou barres granola équilibrées… ces options offrent une énergie plus durable et de meilleure qualité.

Riches en fibres, en protéines ou en bons acides gras, ces aliments évitent les pics glycémiques et soutiennent la concentration sur le long terme. Ils permettent de maintenir une performance cognitive stable et d’éviter le fameux “coup de barre” de l’après-midi.

Par ailleurs, choisir un encas sain peut être perçu comme un acte de valorisation de soi. Cela traduit souvent une volonté consciente de prendre soin de son corps et de son esprit, renforçant ainsi un sentiment de contrôle et d’équilibre dans le quotidien.

Comprendre les mécanismes psychologiques derrière nos choix alimentaires

Nos préférences pour certains types d’encas sont influencées par divers facteurs psychologiques :

  • Le désir sensoriel spécifique : le désir de saveurs sucrées, salées ou grasses influence significativement le choix des encas.
  • La gestion du stress : le stress peut pousser les individus à rechercher des aliments sucrés comme mécanisme de gestion émotionnelle.

Les snacks, qu’ils soient sucrés, salés ou sains, sont bien plus qu’un simple “grignotage”. Ils sont le reflet de nos besoins émotionnels, de nos stratégies de gestion du stress et de notre quête de plaisir au quotidien. Comprendre les mécanismes psychologiques qui orientent nos choix alimentaires peut nous aider à prendre des décisions plus éclairées.

Ainsi, plutôt que de considérer les snacks comme des “petits écarts”, on peut les voir comme des outils : outils de motivation, de réconfort, mais aussi de productivité lorsqu’ils sont choisis avec attention. La clé réside dans l’équilibre : se faire plaisir avec un chocolat, gérer son stress avec une poignée de noix, ou partager un moment convivial autour de chips… autant de manières de concilier gourmandise et bien-être.

SOURCE : Glamour (2023) – Chocolate and productivity study

 

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